Avoir un 2ème enfant : pourquoi j'ai changé d'avis...
Quand j'ai eu mon petit bonhomme, il y a un peu plus de 5 ans, j'ai connu un mélange de baby-blues/dépression post-natale. Une sorte de mini-tornade qui m'a totalement chamboulé. Suite à cela, j'avais été catégorique : "Moi, avoir d'autres enfants ? JAMAIS !" Et puis, la vie, le temps, l'âge peut-être, ont tout remis en question. Et aujourd'hui, un nouveau mini-nous est en train de faire des galipettes dans mon ventre.
La dépression post-natale, c'est la chose qui te tombe dessus alors que tu ne t'y attends pas. C'est le truc qui mange ton quotidien, perturbe ton couple, gomme ton sourire... Si certains veulent plus d'infos sur mon histoire, c'est par ici. On se dit alors qu'un seul enfant, c'est déjà très bien. En avoir d'autres est juste inenvisageable. Je pense que la peur de connaître à nouveau ce baby-blues force 15 m'avait totalement refroidi. Mon mari aussi d'ailleurs. Alors nous avons fait notre petite vie tranquille à trois en se disant que c'était parfait ainsi.
Et puis...
...Et puis, notre fils a grandi. Ses copains ont eu des frères et soeurs. Pas lui. Il s'est posé des questions mais la situation ne semblait pas le gêner tant que ça. Quoique parfois il semblait malheureux, comme s'il lui manquait quelque chose. Et on nous a posé 100 fois la question : "Bah alors, c'est pour quand le petit 2ème ?"
...Et puis, j'ai rencontré des adultes qui sont enfants uniques et qui m'ont parlé de leur déception de ne pas avoir eu un frère ou une soeur. Au début, je pensais : "Si tu savais le nombre de jouets dans la figure, le nombre de tirage de cheveux, le nombre de punitions que tu as évité grâce à ta situation d'enfant unique !" Et puis, je me suis dit que j'étais quand même heureuse d'avoir mon frère et ma soeur. C'est plus gai au quotidien, c'est plus sympa au repas de Noël et c'est un soutien dans les épreuves de la vie...
...Et puis, j'ai vieilli. Pas trop. Juste de 5 petites années. Mais je me suis sentie à nouveau prête à donner la vie. Je me suis sentie plus sereine. Et je me suis mise à rêver d'un petit deuxième....
...Et puis, le temps a fait son effet. Il n'a pas gommé les mauvais souvenirs mais on leur donne aujourd'hui moins d'importance. Peut-être parce qu'on vieillit un peu et qu'on apprend à relativiser.
...Et puis, l'homme de ma vie a lui aussi commencé à réfléchir. Et un jour, il a dit : "Je suis prêt !"
Voilà comment je suis passé d'une envie de me faire opérer pour ne plus jamais avoir d'enfant à l'envie de donner à nouveau la vie et d'agrandir la famille.
J'ai 28 ans. J'ai un peu vieilli et j'ai changé d'avis.
Dans 6 mois, une nouvelle vie commencera. A 4 cette fois-ci !